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Alain BRON

Je viens d’apprendre que Robert, le SDF des Batignolles, était décédé. Robert était l’homme qui m’avait inspiré le personnage de Raoul dans « Mille et deux ». Depuis dix ans, il vivait sous le porche de l’église des Batignolles (Paris, XVIIème), il était respecté et aimé de tous. Nous avons passé de nombreuses heures à parler des laissés pour compte de la société, de ces naufragés de Paris qui vivent sur les bouches de métro, dans les recoins ou sous les ponts. Dans la froidure de la nuit, nous avons partagé avec certains d’entre eux le vin, le pain et les coups de gueule. Robert lisait beaucoup, il citait Hugo, Balzac, Zola. Il vivait la littérature sur son banc à l’ombre du tilleul, place Félix Lobligeois. Les circonstances de sa mort sont très paradoxales. Pendant la canicule, fin juillet 2006, il avait accepté de dormir « à l’abri et sans promiscuité » dans un réduit proposé par un voisin. Il a été découvert dans ce local sans fenêtre des jours après sa mort. Le rire et le regard malicieux de Robert resteront à jamais dans nos mémoire. Alain BRON

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Le hasard des rencontres de la vie, aussi bien dans la rue que sur la toile, me laisse toujours perplexe... Voilà un sujet de roman qui m'interpelle beaucoup...
Adèle

George (44)

Je viens de terminer Mille et deux et je dois dire que j'ai adoré. j'aime vous lire car au dela du roman policier, il y a ces clins d'oeil sur certains aspects de notre société que vous abordez sans juger; super. Promis, je lirai bientôt "le fruit du doute".

une passionnée de roman policier
George

Catherine

Mille et deux raisons de lire cet opus, pour l'approche psychologique, tres juste, des personnages, la description des lieux et l'intrigue qui nous mène par le bout du nez et nous oblige à réfléchir sur notre société actuelle.
"Les belles âmes arrivent difficilement à croire au mal, à l'ingratitude, il leur fzut de rudes leçons avant de reconnaître l'étendue de la corruption humaine. H.DE BALZAC". A bientôt dans Le Monde d'en Bas.

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