"Vingt-sixième étage"
roman, In Octavo, octobre 2013
ISBN : 978-2-84878-194-5
334 pages
Prix : 21 €
Ce roman relate les destins croisés de salariés qui vont vivre l'apogée et la chute de leur entreprise. Le personnage principal, aveugle, s'avère beaucoup plus clairvoyant que les autres.
- 4ème de couverture
- Résumé
Un aveugle clairvoyant, un PDG colérique, des managers à bout de nerfs, des salariés ballotés... les personnages de cette histoire, à la fois victimes et héros, sont témoins du cynisme qui règne aujourd'hui dans l'entreprise. Le regard de l'auteur, souvent amusé et tendre, agit comme une caméra filmant, sous des apparences de neutralité distante, des plans dévastateurs.
Attention, ce roman peut produire des effets dangereux. Après lecture, il est à craindre que l'on soit tenté d'envoyer tout promener pour le seul plaisir de cultiver son jardin.
- Extrait
"Depuis trois ans, les cost killers de son genre avaient sévi à tous les étages pour traquer les dépenses qui, soi-disant, plongeraient la firme dans le marasme et feraient les choux gras de la concurrence. Ainsi les fournitures de bureaux étaient-elles sévèrement encadrées, car un gestionnaire zélé avait remarqué que le stock diminuait lors des rentrées scolaires. Au passage, le coût de cet "encadrement" (le controleur de gestion, plus le temps que chacun devrait consacrer à justifier les cahiers, les gommes et les crayons) n'avait jamais été calculé. Et pour cause, il était largement supérieur à l'économie supposée."
- Bio
Lauréat de la Bourse de l'Aventure dès l'âge de seize ans, Alain Bron part seul au Sahara et en revient chargé d'expériences qui marqueront toute sa vie littéraire et professionnelle.
Plus tard, cadre dirigeant puis consultant en management, il se passionnera pour la sociologie d'entreprise.
Alain Bron a publié des essais, des nouvelles, des romans nommés et primés à plusieurs reprises. Il promeut par ailleurs les arts in situ et préside une compagnie théâtrale.
- Les lieux du roman
à Paris, à La défense
à Raray (Oise), à San Francisco (Californie), au Mali
http://alainbron.ublog.com/alain_bron_auteur/2013/09/vingt-sixième-étage-les-lieux-du-roman.html
- Distinctions
"Vingt-sixième étage" a été sélectionné pour le Prix du Roman d'Entreprise et du Travail 2014, et en finale du prix avec les romans de David Foenkinos (Gallimard) et Thomas Coppey (Actes Sud)
"Vingt-sixième étage" a reçu le Prix Handi-livres 2014 organisé par le Fonds Handicap & Société et la Bibliothèque Nationale de France (catégorie "Romans")
Voir la cérémonie de remise du prix : https://www.youtube.com/watch?v=bkX1Fl5Bfc8
- Comment se procurer "Vingt-sixième étage"
Chez votre libraire ou directement chez l'éditeur :
http://inoctavo-editions.com/livre-177-vingt-sixieme-etage
Paiement sécurisé (Paypal) - Port gratuit (France métropolitaine)
In Octavo éditions
Tel : 06 20 78 00 22 Fax : 01 39 69 12 49
contact@inoctavo-editions.com
48 avenue des Gressets
78170 La Celle-Saint-Cloud
et aussi partout en France, en Suisse, Belgique, Luxembourg, Canada, Portugal, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Tunisie, Japon... :
- "Vingt-sixième étage" dans les médias
http://alainbron.ublog.com/alain_bron_auteur/2013/09/vingt-sixième-étage-dans-les-médias.html
- A propos du roman, entretien avec Geneviève Dahan-Seltzer
- A propos du roman, une vidéo sur Youtube
****************************************************************************************************************
Bibliographie d'Alain BRON :
http://alainbron.ublog.com/alain_bron_auteur/bibliographie/index.html
Un livre marquant, tant sur le fond que sur la forme.
Merci pour nous tous.
Violaine
Rédigé par : Violaine (Enghien 95) | 23/02/2014 à 20:34
Du plaisir, j’en ai eu beaucoup en lisant enfin Vingt-sixième étage. Celui de reconnaître un monde que j’ai connu, de l’extérieur heureusement, aussi vrai que possible. Celui de constater que le sociologue et le romancier ont fait bon ménage, ce qui n’était peut-être pas évident a priori. L’observation de la réalité ne conduit pas nécessairement à un roman réussi. Mais là, oui. Les personnages me sont tous plus ou moins familiers et j’ai eu envie de savoir comment ils menaient leur vie personnelle, comment leur infernale activité professionnelle influait sur leur intimité. Et bien sûr, ce n’est pas toujours très beau. La vie, quoi. Donc j’aime beaucoup ton livre.
Je trouve l’idée de l’aveugle clairvoyant excellente et elle constitue à l’évidence l’un des ressorts du roman.
Une critique : je ne comprends pas pourquoi ton livre est vendu au rayon Polar, du moins chez Gibert où je l’ai trouvé, car s’il se lit avec la même passion qu’un polar, ce n’en est évidemment pas un.
Bref, ce qu’il faut retenir, c’est que j’ai passé quelques heures de grand plaisir dans ton intrigue et tes personnages, tout en trouvant admirable de ta part de ne pas condamner plus durement encore ce monde de brutes.
A quand le prochain ?
Rédigé par : Pierre Fes (Maroc) | 24/02/2014 à 16:40
Bonjour Monsieur,
Je viens de terminer le livre « 26 ème étage » . J’ai bcp apprécié cet ouvrage, et bien reconnu les circonstances / les descriptions de l’entreprise type IT à la Défense, jusqu’à être hier soir dans un wagon de RER avec un aveugle, sa canne, son chien et ses lunettes noires. Je ne suis pas franc-comtois, mais j’ai apprécié l’intégration du régionalisme dans le récit.
Je vous souhaite bonne chance pour le prochain concours,
Cordialement,
Rédigé par : GB 92 | 28/02/2014 à 12:25
Bonjour M. Bron,
C'est avec une émotion intense que j'ai tourné les pages de votre livre Vingt-sixième étage...
Le plaisir que procure à une travailleuse de voir ses maux relatés avec autant d'amour, d'humour et de clairvoyance reste plus difficile à décrire qu'à imaginer.
En ce qui me concerne, l'image de l'entreprise n'est plus qu'un vague souvenir et j'ai cru, de bonne foi, qu'étudier le droit du travail me forgerait une carapace aussi épaisse qu'un chêne centenaire... mais à vos mots, j'ai bien perçu que je n'avais pas encore évacuées la colère, la douleur de ce monde monstrueux qu'est le travail lorsque la machine se dérègle.
Et maintenant que mon fils de 11 ans m'a expliqué le jeu de mot sur l'italien, disons que j'ai apprécié au plus haut point l'intégralité de votre analyse.
Je vous souhaite de tout mon coeur de pouvoir continuer à sublimer l'inhumain jusqu'à votre dernier souffle, à apporter la joie au milieu de la réalité, de toutes les réalités...
Merci,
Loanie
Rédigé par : Loanie | 11/03/2014 à 16:43
j'ai rate la dedicace, mais j'ai commande ton livre a mon libraire. Je l'ai fini maintenant, c'est super.. bravo! AGV
Rédigé par : AGV (SAint-Denis 95) | 12/03/2014 à 20:47
Bravo pour votre roman ! Vous m'avez fait passer de très bons moments. J'ai pris des notes personnelles avec vos éclairs philosophiques qui saisissent et font du bien. J'ai été d'autant plus saisie que je prends chaque matin la ligne 13 (j'ai cessé de dire que mon retard était due à la maudite ligne 13) et que je partage la même vue, à quelques rues près, que Aude.
Je vous souhaite une très belle journée
Continuez à écrire. Sans les conteurs, il n'y aurait plus d'enfant. C'est Wim Wenders qui le dit. Dans Les ailes du désir.
Rédigé par : RA Paris 17 | 26/03/2014 à 12:38
Bonjour Monsieur Bron!
J’ai lu votre 26ème étage!
Bravo!, j’ai beaucoup aimé :
le réalisme de l’entreprise ( il existe aussi des PME qui vivent ça!)
beaucoup d’humour et souvent avec beaucoup de finesse
de belles descriptions des couples, des ressentis personnels biens exprimés,
une intrigue bien ficelée et pas envahissante, un enthousiasme et un fond d’optimisme
malgré les vicissitudes de la vie
et une formidable connaissance des technologies de l’information!
un livre pour de bons moments et des observations où l’on vous retrouve souvent!
Merci encore! de beaux succès , j’espère et très bonne continuation!
Très cordialement
Henry
Rédigé par : Henry (Eure) | 14/04/2014 à 13:29
Je viens d'atteindre le 26eme ( par l'escalier )
Je me suis délecté tout en étant bouleversé par tant de réalisme
Au secours ... Comment s'en échapper ?
Merci en tout cas et bravo !
"Zéro défiance, zéro mépris, zéro vedette "
Rédigé par : HH (Strasbourg) | 28/04/2014 à 22:11
Alain,
Je t'ai lu. Captivant et tellement réel! Immanquablement, il nous renvoie a nos experiences personnelles. Je crois avoir reconnu l'ombre de certaines experiences communes et des bribes de personnages du passé. Je l'ai lu avec beaucoup de gourmandise!
Amicalement.
Rédigé par : Gilles C London (UK) | 29/05/2014 à 10:19
J'ai lu
et apprécié cette histoire
pour ce qu'elle narre de destins croisés
et aussi
pour tout ce qu'elle contient à propos de l'évolution de "l'entreprise moderne"
Rédigé par : LCM (26) | 26/07/2014 à 08:07
Lu et relu avec bonheur
le roman
Lu aussi avec bonheur
les commentaires qui précèdent le mien et auxquels je ne peux que souscrire tant
sur le fond : une peinture haute en couleur mais si réaliste du monde des cadres d'entreprise et des étages en dessous
que sur la forme, vive, aux multiples réalités (facettes)*
Lecture à recommander - hors du sein délassement qu'elle procure - à toutes les écoles de management**.
La présence ou non de ce roman dans le "centre de ressources" d'une entreprise moderne pourrait être un indice du climat qui y règne et de son type de pilotage.
___
* Pourrait servir pour vulgariser la théorie des cordes (sourire)²
** Avec un petit bandeau précisant les contre-indications (sourire)²²
Luc (Buis les Baronnies)
Rédigé par : Aunryz | 26/07/2014 à 14:00
Bonjour Alain,
Juste un message pour vous féliciter pour "Vingt-sixième étage". Je l'avais emmené dans mes lectures de vacances, et j'ai beaucoup apprécié.
Une belle fiction sociologique dans laquelle on retrouve tout ce que l'on constate dans les diag socio que l'on mène en ce moment. C'est très bien amené.
Bravo, et j'attends le suivant.
Amicalement.
Rédigé par : PhRT (Paris) | 28/08/2014 à 22:14
Me voilà redescendue du Vingt-sixième étage et je dois dire que cette lecture fut émaillée de nombreux bons moments.
Partant du principe que cet univers m'était étranger,je me suis lancée,comme toujours dans ces cas-là,avec soif de découvertes mais à tâtons(ou devrais-je dire ici "à la Thomas Purcey" ?).
Verdict qui n'engage que moi;ce roman psychosociologique est une réjouissance pour tous ceux qui s'intéressent à la société actuelle,plus particulièrement au monde du travail,avec ses turpitudes,ses valeurs et ses aventures humaines qui en sont un des reflets.
Cette histoire est susceptible d'interpeller tout amoureux de la lecture,même si elle se déroule dans une sphère particulière car rien n'empêche d'imaginer facilement une transposition dans d'autres contextes professionnels.
Alain Bron a établi,sous une plume performante et engageante,successivement analytique,tendre et humoristique,un équilibre parfait entre les vies intimes et professionnelles,forcément liées, de ses personnages.
Il donne à son roman une dimension qui peut sembler très réaliste au lecteur,bien que,comme précisé en début de livre,cette histoire soit une fiction.
Les personnages,aux statuts (et attitudes qui en découlent) divers,sont forts en caractères mais aussi constitués,comme tout le monde,de faiblesses humaines.Ils ont chacun quelque chose d'intrigant qui donne envie de les suivre jusqu'au bout même si on a forcément des préférences pour certains.
Tous sont portés par des descriptions physiques et morales détaillées dans un style limpide.
Par ailleurs,c'est très intéressant d'avoir le point de vue de chaque personnage concerné sur les mêmes événements qui secouent l'entreprise,ainsi que le regard extérieur mais non moins avisé pour autant des personnes de leurs entourages.
L'organigramme officiel de MMS est clairement et rapidement établi.On a aussi l'officieux,surprenant par moments,alimenté par des relations clandestines établies ou qui se trament dans l'histoire.
Cela donne forcément du piquant supplémentaire à l'intrigue.
Pas une minute d'ennui dans cette lecture,probablement grâce à cette alternance habile entre le côté "métro-dodo"(qui ramène à des tranches de vies plus familières) et "boulot"(avec les rouages plus techniques de l'entreprise toujours évoqués d'une façon qui suscite l'intérêt).
Ce roman,riche en rebondissements,prouve que même un milieu aux froides parois de verre, fourmillant de paperasses,d'ordinateurs,de stratégies,de rivalités,de calculs,de pression permanente,est une aubaine pour le romancier talentueux qui sait,avec autant d'aisance,en décrire le côté profondément humain.
Ascension enrichissante que je recommande sans hésitation donc...Et je remercie bien sûr l'auteur Alain Bron pour ce bon moment(sans aucun lien avec une certaine littérature actuellement à la mode).
Rédigé par : SCC (Clermont-Ferrand) | 22/10/2014 à 21:57
Je viens de terminer 26ème étage et je n'ai qu'un mot "Bravo" pour cette description aussi dense de la vie en entreprise. Vos personnages sont très justes dans leur courage, leur manque de courage, leur mépris, leur ambition, leur égocentrisme et leur esprit de solidarité. Le manque de collectif au quotidien se fait cruellement sentir et c'est bien dommage que ce collectif ne se crée que lorsque les salariés doivent se défendre. J'ai lu, avant votre livre, la biographie de Jean-Baptiste André Godin, fondateur du familistère Godin à Guise, inspiré par Fourier. Passer d'un extrême à l'autre en quelques jours fut une expérience bien triste même si je sais qu'actuellement les entreprises sont gérées par des financiers et non par des entrepreneurs, humanistes qui plus est... Encore bravo à vous.
Rédigé par : Christelle C (Paris) | 25/10/2014 à 19:40
bizarre les dépenses qui parlent: "traquer les dépenses qui SOIT-DISANT" ...
Rédigé par : YvesNY | 25/11/2014 à 13:35
Bonjour ce roman mérite bien d`etre accessible a l`humanité,je suis maitre Pyaneanedee et j`ai un handicap visuel et utilise le baille comme moyen de communication ,je vis a l`ile Maurice ,j`ai écouté votre entretien sur RFI ,j`ai était épaté par votre discours entant que personne et avocat de droit de l`homme et je suis disposé a rendre ce roman plus accessible aux personnes handicapées.Maitre Pyaneanedee Coomaravel pcoomara@gmail.com
Rédigé par : coomara Pyaneandee | 08/01/2015 à 11:04
Votre livre m'a bien énervée. C'était tellement criant de vérité, que je croyais que j'étais employée dans cette boîte.
Heureusement pas
J'ai bien aimé votre clin d'oeil à la Franche Comté
Rédigé par : Marie-Ange (90400 ANDELNANS) | 23/04/2015 à 14:43